notre concept
Notre vie moderne ne manque pas de stress et de complexité.
L’idée qui a présidé au développement des solutions des Poêles Mélèze est la suivante : notre maison est notre refuge, elle doit être confortable, elle doit être simple et fiable. Après une journée de dur labeur, quoi de plus agaçant que de devoir trouver un dépanneur pour un système complexe que l’on ne maîtrise pas ?
Laissons la haute technologie au boulot, laissons l’intelligence artificielle à Elon Musk et faisons de notre maison un havre.
Une fois que vous aurez rentré 5 stères de bois bien sec et acheté 2 boites d’allumettes vous serez parés pour bien chauffer au bois pour un hiver de sérénité.
On peut aussi envisager la question de notre rapport au temps : on peut (ne pas) cuisiner avec des plats tout prêts, on gagne du temps, mais on perd la convivialité. Le temps que l’on passe à cuisiner peut aussi être un moment de partage avec ses proches, un temps de contact avec les produits naturels et vivants.
Il en va de même pour le chauffage : on peut aussi se chauffer avec des systèmes 100 % faciles : l’électricité ou le gaz sont disponibles en permanence, le chauffage est 100 % automatique. Il est aussi 100 % dépendant du réseau : à n’importe quel moment de l’hiver le réseau peut être coupé. Dans ce cas vous ne pouvez pas aller trouver le voisin pour vous dépanner d’une brouette de gaz !
Autre inconvénient de ces systèmes, il manque un petit truc : un foyer !! Le monde des vendeurs de cheminées a vécu pendant très longtemps en ne répondant pas au besoin de chauffage, mais au besoin que l’on a de la flamme. L’agrément d’un bon feu de bois. Alors pour compenser ce manque on va installer un insert, juste pour mettre du feu dans la maison ! (n’attendez pas de chauffage d’un insert qui proposera deux ou trois vitres : c’est fait avant tout pour faire joli).
Répondre à tous les besoins thermiques de la maison avec des énergie renouvelables : c’est le concept que nous avons poursuivi. Avec la complémentarité du bois énergie et du soleil, on peut répondre à quasiment tous les besoins de chaleur.
Faire le chauffage, c’est bien le cœur du sujet quand on parle de poêle ; Nous parlons du fonctionnement d’un poêle de masse dans cet article.
La deuxième plus grande part d’énergie est utilisée pour produire l’eau chaude sanitaire (ECS). On peut grâce à un échangeur, un « bouilleur », réchauffer de l’eau pour la stocker dans un ballon d’accumulation.
Il faut se souvenir des particularités du poêle de masse : la flambée ne dure que deux heures ; la production d’eau chaude sera efficiente pendant ces deux heures seulement. On ne peut donc pas envisager de chauffer des radiateurs ou des planchers chauffants. Mais produire environ 150 L d’eau chaude par flambée peut suffire largement à couvrir les besoins d’une famille.
Quand il fait très froid, on fera généralement deux flambées par jour, soit 300 L d’eau chaude en tout, ce qui couvre largement le besoin.
Lorsqu’une seule flambée est nécessaire, la production d’eau chaude chute à 150 L par jour, cela pourrait être juste, mais si l’on fait une seule flambée, c’est probablement qu’un peu de soleil a réchauffé la maison pour que le besoin de chauffage diminue… vous nous voyez venir ?
Vous n’imaginez pas faire une flambée en plein été juste pour recharger le ballon d’eau chaude !
Le poêle qui apporte 30° dans la maison, une chaleur bien installée pendant 2 jours !!!
Viser la production d’eau chaude sanitaire en autonomie impose la complémentarité avec un chauffe-eau solaire.
La présence de capteurs solaires thermiques permettra à votre ballon d’accumulation de se charger aussi bien grâce à l’énergie solaire qu’avec celle du poêle de masse.
Le risque majeur de panne en cas de tempête reste celui lié au réseau électrique.
Exit donc la pompe à chaleur si vous craignez la rupture de réseau dans votre région. Mais exit aussi toutes les chaudières, qui ont besoin de la fée pour réguler le fonctionnement, faire circuler les fluides, alimenter les granulés etc.
Le champ des possibles se réduit dramatiquement : il ne reste plus que l’appareil indépendant à combustible solide ; autrement dit le poêle à bois, ou l’insert pour vous servir.
Sur ce sujet, tous les poêles rendront le même service.
L’exclusivité des Poêles Mélèze se situe dans la production d’eau chaude : nous proposons d’utiliser un vieux principe, le thermosiphon pour transporter la chaleur de votre poêle jusqu’à votre ballon d’eau chaude.
L’eau chaude étant plus légère que l’eau froide, il suffit de créer un circuit où le ballon est astucieusement placé au-dessus du poêle pour que s’installe naturellement un mouvement déplaçant l’eau réchauffée dans le poêle vers le ballon accumulateur.
Cette bonne vieille méthode était utilisée pour chauffer les immeubles et maisons avant même le déploiement du réseau électrique : la chaudière était placée dans la cave, de gros tubes en acier desservaient tous les radiateurs, savamment placés pour que chacun puisse diffuser sa part de chaleur.
L’intérêt de ce montage est de ne nécessiter aucun organe électrique, donc de ne pas être perturbé par une panne de réseau !
Le fonctionnement est complètement autonome du réseau électrique et l’on pourra se laver même en cas de coupure d’électricité.
Partageons un petit secret maintenant : comment se fait-il que les Poêles Mélèze soient si légers, proposent un bouilleur et un four ?
Tout est dans la forme : la chambre de combustion cylindrique permet d’obtenir une qualité de combustion hors normes (0,04 % de CO : allez y : cherchez mieux !) dès la sortie du foyer, les gaz de combustion peuvent être refroidis au contact du four, du bouilleur ou bien sûr des briques réfractaires qui constituent l’accumulateur de chaleur.
Impossible avec une chambre de combustion carrée (parallélépipédique plutôt) de créer un vortex qui mélangera les gaz de combustion avec l’oxygène pour compléter la combustion.
Tous les autres poêles allongent le parcours des gaz pour terminer la combustion, c’est pour cela qu’ils sont fait très différemment.
Le four de cuisson trouve toute sa place dans ce concept. Placé au début du parcours des fumées, il peut chauffer très fort à plus de 250° C et cuire vos pâtisseries et pizzas avec une rapidité surprenante (oui surprenant c’est quand c’est un peu noir).
Mais souvenez vous que la flambée ne dure que deux heures, alors que le poêle de masse chauffe pendant 12 à 24 heures.
Cette chaleur très intense ne durera pas ; tandis que des valeurs plus douces resteront pendant de nombreuses heures, vous pouvez faire une cuisson qui dure tout la nuit ! La température dans le four met plus de 6 heures pour passer de 180 à 100° C, les cuissons douces sont très faciles à réaliser, pas de risque de brûler, et surtout des saveurs qui apparaissent, nous en avons l’eau à la bouche !
La boucle est maintenant bouclée, nous avons promis un concept d’autonomie, qui permet de se chauffer sans électricité, et de répondre à tous nos besoins thermiques avec des énergies renouvelables.
Une précision pour les plus pointus d’entre vous : nous ne préconisons pas de faire du thermosiphon pour la production solaire.
En effet, le risque de panne électrique pendant la saison ensoleillée est bien moindre, et l’installation d’un chauffe-eau solaire en thermosiphon sous nos latitudes génère bien plus de contraintes qu’il n’apporte de solutions.
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